La fresque de l'eau 

C’est un atelier sur l’eau douce où on reconstitue le cycle naturel de l’eau. Ensuite on y intègre les activités humaines et leurs conséquences sur l’environnement, la biodiversité et le changement climatique. C’est à la fois ludique et très documenté. On peut prolonger cet atelier en calculant son empreinte eau (en même temps que l’empreinte carbone) sur le site de l’ADEME. Calculez votre empreinte carbone et eau en 10 minutes ! 

Un atelier éclairant et qui donne envie d’agir !

Pourquoi ce premier festival ENVIE DE DEMAIN ?

« Pour changer la société, il faut changer les hommes et pour changer les hommes, il faut leur donner envie » Albert Einstein

Envie… de résister à la morosité ambiante, envie d’agir et d’imaginer des futurs enviables, envie d’un monde plus juste et respectueux de la planète et des hommes. 

Et surtout envie d’agir ensemble, de créer des réseaux, des maillages, d’être plus fort …pour ne pas subir. 

Nous avons tous la conviction que les arts, la culture et ces rencontres ont un rôle central à jouer dans les perspectives d’un monde meilleur, plus lumineux et fraternel dont nous avons tant besoin.

Durant ces 3 jours, nous avons proposé :

• des films, dans l'ordre
  • BIGGER THAN US
  • Les Mal-Aimés (pour les plus petits)
  • Vivre avec les loups
  • Résilience Grand-Lieu
• des débats avec des intervenants après les films d'ouverture et de fermeture du festival
• des sorties (bain de forêt et cueillette de plantes sauvages comestibles)
• des animations (fresque de la biodiversité et contes pour petits et grands)

Lors du moment de convivialité offert en clôture des soirées de vendredi et samedi, intervenants, débateurs et participants ont apprécié de pouvoir continuer les échanges et les partages.

Le 28 mars 2023, 16 personnes, réparties en 3 groupes, ont participé à la fresque animée par Arthur, Stéphanie et Karine.

Cela nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes et de leurs services, de (re)découvrir les pressions exercées sur la biodiversité par l'espèce humaine et les conséquences de son érosion.

Très pédagogique cet atelier collaboratif permet de réfléchir ensemble aux actions pertinentes à mettre en oeuvre en faveur de la biodiversité et de s'engager! Très beau moment de partage!

Pont-Saint-Martin. Chacun peut agir à son niveau pour préserver la biodiversité

Chaque année, Philippe Brisemeur, membre de la Ligue pour la protection des oiseaux 44, fait visiter son jardin pour expliquer comment chacun peut, par des actions simples, agir pour l’environnement.

Philippe Brisemeur est secrétaire de la LPO 44 et coordinateur bénévole du programme Refuges LPO dans le département. Son jardin à Pont-Saint-Martin fait partie de ces refuges : il l’ouvre chaque année aux visiteurs, pour expliquer les bonnes pratiques afin de préserver la biodiversité, avec une prise de conscience qui se confirme puisque vingt-six personnes (contre dix à quinze habituellement) se sont inscrites pour la visite du 31 octobre. 

 Protéger les oiseaux, c’est aussi protéger toute la chaîne alimentaire : nous venons de publier, sur le site de la LPO, des fiches pratiques présentant quinze gestes favorables à la biodiversité , commente Philippe Brisemeur.  Chacun peut agir à son niveau, dans son jardin, mais aussi sur son balcon, dans sa ville, son école ou son entreprise. Plantations de haies champêtres, tas de bois, hôtel à insectes, espaces d’herbes hautes et de fleurs sauvages, nichoirs, compost, récupération d’eau de pluie… Autant de gestes simples qui font de son jardin un havre pour les oiseaux et les insectes.

Laisser un point d’eau : « Une coupelle suffit ! »

 Avec la chaleur et la sécheresse de cet été, chacun a pu comprendre, par exemple, l’importance de laisser un point d’eau à disposition de la faune sauvage.  Lui possède un bassin,  mais une coupelle suffit !  
Un pot en terre rempli d’herbe dans un arbre a attiré l’œil des visiteurs :  C’est pour les perce-oreilles : ils y trouvent refuge dans la journée et sortent la nuit pour dévorer les pucerons… Mais avec la chaleur, ils se sont faits rares cet été. Il fut aussi question de préparer l’hiver, en choisissant les bons nichoirs à installer, les essences nourricières à planter,  plutôt que donner des graines. 

​Les visiteurs sont repartis avec une multitude de bons conseils avant de se lancer, peut-être, dans la démarche de refuge LPO. Leur nombre continue de croître en Loire-Atlantique avec près de 1500 refuges enregistrés en 2022.

Les particuliers (et autres) intéressés trouveront toutes les informations sur le site de la LPO :
>>> https://refuges.lpo.fr 

ou peuvent contacter Philippe Brisemeur qui les aidera dans leur démarche.
Tél. 06 81 04 98 62, ou philippe.brisemeur@lpo.fr